Rodolphe Alexandre salue les décisions du CDSN et demande désormais leur application rapide

COVID-19 en Guyane : Rodolphe Alexandre salue les décisions du conseil de défense et de sécurité nationale du 19 juin 2020

Le président de la CTG demande désormais leur application rapide pour enrayer l’épidémie et avoir une réponse sanitaire à la hauteur des enjeux.

Le président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre, a pris acte des décisions du Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN) réuni ce vendredi 19 juin 2020, qui rejoignent les préconisations qu’il avait formulées auprès du Président de la République, Emmanuel Macron, et de la Ministre des Outre-mer, Annick Girardin, avec qui il est en contact régulier.

À l’issue du CDSN de ce 19 juin 2020, Rodolphe Alexandre s’est inquiété auprès d’Emmanuel Macron de la mise en place de ces mesures, qui doit se faire « dans les délais les plus brefs, eu égard à la virulence de la pandémie et à la réponse sanitaire qui n’est pas actuellement à la hauteur des enjeux » indique-t-il au président de la République à l’occasion d’un échange écrit.

Aussi, le président de la CTG s’est permis d’insister pour que des instructions soient données en ce sens aux services concernés, et qu’un calendrier soit communiqué rapidement.

 «  Les renforts humains, les tests, les masques doivent nous parvenir immédiatement et en quantité si nous voulons éviter la catastrophe annoncée. […] Localement, nous continuons à nous mobiliser avec les moyens dont nous disposons et bien souvent au-delà de nos compétences… Mais pour éradiquer cette épidémie, l’appui massif du national nous est nécessaire. » écrit Rodolphe Alexandre.

 Pour rappel, la mise en place de mesures spécifiques est annoncée. Elles prévoient de :

  • Tester massivement pour identifier le plus tôt possible les cas positifs, et promouvoir les gestes barrières et le port du masque avec des distributions à la population.
  • Renforcer les capacités de soins dans les centres hospitaliers de Guyane avec l’appui des professionnels de santé de la réserve nationale et réduire la pression sur ces centres en intensifiant les évacuations sanitaires.
  • Réglementer et interdire certaines activités et déplacements (couvre-feux dans les zones de circulation du virus, réduction des horaires d’ouverture des commerces, confinement ciblé sur certaines zones…)
  • Mobiliser les moyens militaires de l’opération RESILIENCE pour contribuer à la lutte contre la diffusion de l’épidémie en Guyane.
  • Maintenir de l’état d’urgence. Un projet de loi prévoit la prolongation de l’état d’urgence en Guyane “jusqu’au 30 octobre inclus”.

Autant de mesures qu’il convient, pour Rodolphe Alexandre, de mettre en application sans tarder, compte tenu de la circulation active du virus sur le territoire.