Vif succès de la 1ère édition de la Réunion d’expertise dans le domaine de la lutte anti-vectorielle

La Réunion Régionale d’Expertise sur les Approches et Perspectives en matière de lutte anti-vectorielle dont l’objectif vise à renforcer les capacités de prévention des acteurs pour prévenir et répondre aux risques épidémiques mais aussi pour réduire leurs impacts au sein de nos territoires respectifs, et valoriser la participation des populations du plateau des Guyanes à cette problématique a débuté hier, et se poursuit ce jeudi 17 janvier 2019 à l’hôtel Mercure Cayenne Royal Amazonia.

 

Cette 1re édition a vu la participation de nombreux institutionnels et experts dont les collaborateurs de la Direction de la Démoustication de la CTG. A été présenté à cette occasion, le projet REMPART anti-vectorielle piloté par la Croix Rouge française en partenariat avec les Croix Rouges du Surinam et du Guyana avec le soutien de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), l’Agence Régionale de Santé (ARS)… afin de réduire l’impact des épidémies, en mobilisant la coopération régionale.

 

Afin d’y parvenir, la Croix-Rouge française, acteur de Santé Publique sur le plan national et international, propose de renforcer les capacités de lutte anti-vectorielle sur les territoires de la Guyane française, du Suriname et du Guyana, par une approche combinant la mobilisation de l’expertise technique régionale et la mise en œuvre d’actions menées à l’échelle communautaire, c’est à dire au niveau local, à savoir, la mise en place d’un Réseau régional d’expertise et la mise en œuvre d’activités communautaires et citoyennes

 

Cette rencontre a également permis de porter une réflexion collective sur le sujet, de renforcer les savoirs et savoir-faire en matière de lutte anti-vectorielle, et de déboucher sur les prémices d’un réseau d’expertise en matière de lutte anti-vectorielle. Participaient également à cette conférence, des représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) venus présenter un plan anti-vectoriel dans la perspective de développer leurs activités localement.

 

Il s’agit surtout de mettre en place un réseau de partenaires de notre zone géographique, de développer l’approche santé communautaire en Guyane par le recrutement de volontaires qui feront office de relais communautaires dans leur quartier. Enfin, sur le plan financier, ce projet est de l’ordre de 552 mille euros qui est financé majoritairement par l’ARS et la CTG, dans le cadre des fonds du Programme de Coopération Interreg Amazonie dont elle est l’autorité de gestion