Universitarisation de l’IFSI : la CTG souhaite des garanties

Ce lundi 29 avril 2019, se tenait à l’Hôtel Territorial, une rencontre au sujet de l’avenir de l’IFSI (Institut de Formation en soins infirmiers) , réunissant l’ensemble des acteurs concernés, à savoir la CTG, représentée par le Président Rodolphe Alexandre et sa Vice-Présidente, Catherine Léo, déléguée à l’action sanitaire et médico-sociale, l’ARS, représentée par sa Directrice Clara De Bort et son Directeur Adjoint, Fabien Laleu, le CHAR, représenté par son Administrateur provisoire, Jean Debeaupuis et la Présidente du Conseil de Surveillance, Mylène Mazia, et enfin l’Université de Guyane, représentée par son Président Antoine Primerose, en présence d’une représentante des étudiants de l’institut.

Une rencontre vivement souhaitée par le Président Rodolphe Alexandre en proie à un certain nombre d’inquiétudes quant à la volonté affichée du Ministère de la Santé que soit engagée une démarche d’universitarisation de l’IFSI, processus qui aujourd’hui en terme d’effectivité, et de délai, soulève de nombreuses incertitudes, alors même que la situation des étudiants et des formateurs de l’Institut de formation s’avère être de plus en plus préoccupante, les locaux actuels situés sur l‘ancien campus Saint Denis étant obsolètes et inadaptés.

Pour rappel, la CTG dont l’engagement en faveur de l’optimisation des conditions de fonctionnement de cet institut n’est plus à démontrer, a lancé il y a quelques mois, une démarche prospective visant à trouver un site qui pourrait accueillir l’institut. Recherche au terme de laquelle, d’anciens locaux commerciaux,  propriété de la famille NG Kong Tia située au marché central de Cayenne, se sont imposés comme les plus adaptés à un tel projet.  Ainsi en décembre dernier, l’Assemblée Territoriale votait en faveur de l’achat de ce bâtiment de 2600 m2, apte à accueillir les trois promotions (infirmiers, aides-soignants, et aides puéricultrices). En parallèle, la collectivité a travaillé à l’élaboration d’un cahier des charges pour que les prochains locaux répondent aux besoins et aux normes de la formation des futurs professionnels de santé.

Seulement aujourd’hui, l’initiative engagée par la CTG, se voit de facto, remise en cause, alors même que la situation des étudiants reste, elle, toujours plus préoccupante.

Si le Président de la CTG prend acte de cet état de fait, il fait expressément valoir son souhait que des garanties en termes de délai, de qualité de la formation dispensée, de mobilisation des crédits de financement et surtout de considération accordée à la situation des étudiants soient apportées par les acteurs locaux qui interviendront dans la mise en place de cette universitarisation, à savoir le CHAR, l’ARS et l’Université de Guyane, qui devront également et surtout s’engager à garantir aux étudiants une rentrée 2019 dans des conditions sereines.