[SENTIER DU ROROTA] INTERDICTION DE LA BAIGNADE – Avis aux randonneurs et rappel des consignes de sécurité

Afin de préserver la sécurité des randonneurs et dans le cadre de la législation afférente aux chemins de randonnée et de sa compétence relative aux espaces nature (loi du 6 juillet 2000), la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) rappelle l’interdiction de la baignade aux abords du Lac Saccharin sur le site du Rorota.

A cet effet, des travaux d’aménagement de l’entrée du site du Rorota et du Lac Saccharin ont été réalisés, ce lundi 27 juillet 2021, avec notamment la pose de signalétiques complémentaires à proximité du lac, rappelant la réglementation aux abords de celui-ci.

En raison du risque de noyade élevé et de la qualité bactériologique de l’eau (selon un rapport de l’Agence Régionale de la Santé), la baignade y est strictement interdite par arrêté municipal.

La CTG rappelle également l’interdiction des nuisances sonores et de l’abandon de déchets sur le site.

Rappel :

Dans le cadre de la législation afférente aux chemins de randonnée, la Collectivité Territoriale de Guyane, compétente dans la mise en œuvre du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR) et en matière des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature ou activités de pleine nature (loi du 6 juillet 2000), aménage, valorise et assure l’entretien de treize itinéraires de promenade et de randonnée, inscrits sur ce plan, parmi lesquels, le sentier du Rorota.

Quelques chiffres :

  • le sentier du Rorota a accueilli 25 895 visiteurs ces 6 derniers mois (soit environ 4 315 personnes par mois)
  • 120 000 € sont investis chaque année par la CTG pour l’entretien des sentiers dont elle a la charge (élagage, abattage de branches ou d’arbres dangereux, traitement des déchets…)
  • 4 à 5 passages par an sont réalisés pour les travaux d’entretien afin de garantir la sécurité du public (élagage, abattage de branches ou d’arbres dangereux, dégagement de chablis, enlèvement de déchets, petites réparations d’ouvrages de franchissement, etc.)
  • 115 000 € sont dédiés chaque année aux études d’aménagement visant à valoriser les patrimoines (naturels, culturels, historiques) de certains sentiers
  • 80 000 € sont investis en moyenne chaque année par la CTG pour les travaux d’aménagement et de mise en sécurité