Réunion de travail sur l’évolution statutaire

Ce lundi 21 février 2022, se tenait une réunion de travail sur la question de l’évolution statutaire à la CTG, sous la présidence de Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane et Roger Alain Aron, 7è vice-président délégué à l’évolution statutaire. Cette séance de travail réunissait des représentants du monde associatif, des socioprofessionnels, des personnalités politiques et le cabinet d’assistant à maîtrise d’ouvrage mandaté.

Les points suivants étaient à l’ordre du jour :

  • Fixer une méthodologie de travail,
  • Préciser les engagements déontologiques de chacun,
  • Lister les travaux préparatoires,
  • Définir le calendrier des actions à mener

« Nous voulons tous que notre Guyane change de statut. Nous devons à présent être d’accord sur la méthode. Pour cela, nous avons fait le choix de prendre un Assistant à Maîtrise d’Ouvrage guyanais, qui connaisse le territoire, pour nous accompagner dans notre démarche collective. Nous discuterons par la suite avec l’Etat, pour atteindre cette autonomie.»

Roger Alain Aron, 7è vice-président de la CTG

Le cabinet d’Assistant à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) a rappelé que la notion d’autonomie n’apparaît pas dans la constitution avant 2003, puis en 2007. Pour la première fois, la définition européenne de l’autonomie locale était définie par le premier traité international (charte européenne de l’autonomie locale). Des explications nécessaires pour recontextualiser ce concept, présenter les degrés d’autonomie d’autres régions, et le transposer au territoire.

Le cabinet a par la suite précisé qu’il s’agit pour la Guyane de poursuivre le processus devant conduire à la mise en œuvre de l’accord politique à travers une méthode concertée sur tous les aspects avec une planification par étape.

« La précision que nous apportons par rapport à ce qui avait été annoncé au congrès de 2020, c’est que nous souhaiterions que cette Collectivité soit véritablement dotée d’un statut qui lui confère l’autonomie. On aura l’opportunité par la suite, de définir ce que l’on entend par autonomie : c’est cette capacité de pouvoir créer des lois péyi, notamment. Mais il ne faut pas que l’on rate le coche, parce que nous aurions manqué de précision dans la définition du cadre que nous souhaiterions pour la Guyane.”

Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane

Pour aller plus loin 

Un groupe de travail sera prochainement défini pour la poursuite des travaux. La date du prochain congrès sera quant à lui défini lors de l’assemblée plénière, du vendredi 25 février 2022.

Cette réunion s’est déroulé en présence de  :

  • Jean-Luc Le West, 13è vice-président , délégué au développement économique et au tourisme
  • Serge Long-Hin-Nam, conseiller territorial délégué aux langues et cultures régionales
  • Isabelle Vernet, conseillère territoriale déléguée à la réussite scolaire et à la lutte contre le décrochage,
  • Christiane Barbe, conseillère territoriale déléguée à l’agroalimentaire
  • Sherly Alcin conseillère territoriale déléguée au climat, à l’éducation à l’environnement et chargée du protocole
  • Boris Chong-Sit, conseiller territorial
  • Ariane Fleurival, présidente du Conseil Économique, Social, Environnemental, de la Culture et de l’Education de Guyane (CESECEG)
  • Jean-Marc Aimable, membre du Conseil Économique, Social, Environnemental, de la Culture et de l’Education de Guyane (CESECEG)
  • Antoine Karam, ancien sénateur de Guyane
  • Le capitaine Apouyou, du grand conseil coutumier,
  • Christophe Pierre, vice-président du grand conseil coutumier
  • Joëlle Prévôt Madère, représentante de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Guyane
  • Lucie Louzé-Donzenac, membre du Front Pour l’Évolution Statutaire
  • Fabien Canavy, membre du Front Pour l’Évolution Statutaire
  • Yvane Goua, membre du KPLD
  • Mylène Mathieu, membre du Front Pour l’Évolution Statutaire