L’avenir du transport aérien intérieur au coeur des préoccupations de la CTG

Ce mardi 21 mai 2019, se tenait une réunion dédiée à aborder la question de l’avenir du transport aérien intérieur , présidée par le Président de la CTG, Rodolphe Alexandre, en présence, notamment de la 3ème Vice-Présidente déléguée au Transport et à l’Aménagement du Territoire, Isabelle Patient, du Président Directeur Général d’Air Guyane, Christian Marchand, des Maires des communes actuellement concernées par le transport aérien, à savoir Saül, Maripasoula, et Grand-Santi, (ou leurs représentants) et d’une délégation de différents collectifs de ces communes.
 

L’occasion, d’abord, de revenir sur l’engagement pris par la collectivité de reconduire pour un an le partenariat actuel la liant à Air Guyane, afin d’assurer la continuité de service, mais également d’expliquer l’objectif du dispositif qui lui succédera : un contrat qui prendra la forme d’une Délégation de Service Public (DSP), tournée vers un subventionnement du déficit de la société ayant vocation à permettre une meilleure visibilité sur les prix pratiqués, ainsi qu’une maîtrise des coûts pour la CTG.

En effet, au regard de l’augmentation exponentielle du trafic qui est passé de 30 000 à 60 000 passagers par année, et compte tenu de l’évolution démographique, l’accompagnement de la CTG dans le cadre du dispositif actuel aurait lui aussi continué à croître de manière exponentielle, une situation qui, à terme, n’aurait plus été supportable pour la CTG, d’un point de vue financier.

« Cette délégation de service public, implique une mise en concurrence des compagnies aériennes qui souhaiteront se positionner et qui devront dans ce cadre, répondre à un cahier des charges pensé dans l’objectif d’améliorer la qualité du service proposé », a rappelé Isabelle Patient.

Par ailleurs, cet échange fut également l’occasion de rappeler les projets à venir, s’inscrivant dans le cadre de la politique globale de la CTG en faveur de l’amélioration du transport aérien intérieur et des infrastructures aéroportuaires, parmi lesquels les travaux de mise aux normes de l’aérodrome de Maripasoula, dont le coût de la première phase est estimé à plus de 3 millions d’euros.