COMMUNIQUÉ : Reprise de la Commission de suivi et de concertation sur le Pétrole en Guyane – Réaction du Président de la CTG

C’était l’une des recommandations de la Commission d’enquête publique qui s’est prononcée en faveur du projet de forage, c’est désormais chose faite : la Commission de Suivi et de Concertation (CSC) sur le pétrole en Guyane vient d’être remise en place.

Le Président de la Collectivité Territoriale de Guyane se réjouit de la remise en activité de cette instance qui entend accompagner la reprise de l’exploration pétrolière qui sera prochainement menée par le Groupe Total dans les eaux guyanaises.

Rodolphe Alexandre rappelle son fort engagement en faveur de la filière pétrolière, qui s’est notamment matérialisé à travers son combat pour la publication au Journal Officiel du décret d’application de la Loi d’Orientation pour l’Outre-Mer (LOOM) accordant la compétence de la délivrance des permis miniers en mer aux régions ultramarines, et ce jusqu’à la condamnation de l’Etat au versement de 500.000 euros à la Collectivité Territoriale de Guyane au titre de la liquidation définitive de l’astreinte consécutive au délai anormalement long pour la publication dudit décret.

Au-delà de l’accord-cadre de partenariat prévoyant le versement d’une enveloppe de 10 millions d’euros du groupe Total en faveur du développement économique du territoire à travers l’abondement d’une société à capital risque dont l’objectif sera d’accompagner les entreprises locales en quête de financements, le Président de la CTG insiste sur les retombées potentiellement très avantageuses pour l’ensemble du territoire en cas de découverte effective de pétrole au large de nos côtes.

Il confirme à ce titre que la Collectivité procède actuellement à un travail d’évaluation des retombées fiscales potentielles.

Le Président rappelle toutefois sa volonté de faire en sorte que l’essor d’une filière ne se fasse pas au détriment d’une autre, et confirme son extrême vigilance face aux impacts que pourraient avoir les phases d’exploration et, le cas échéant, d’exploitation pétrolières sur la pêche guyanaise.