[Année Guyanaise de la Jeunesse] Une conférence en l’honneur de l’engagement de la jeunesse des Outre-mer, ce lundi 27 juin 2022, à la Maison de l’Océan, à Paris

Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), Bernadette Duclona-Constant, 10è vice-présidente déléguée à la Citoyenneté et au Vivre-ensemble, et Samantha Cyriaque, 8è vice-présidente déléguée à l’Autonomie et au Handicap ont participé ce lundi 27 juin 2022 à la Conférence « Les Jeunes Engagés, un Levier de Résilience » à la Maison de l’Océan à Paris. La conférence avait pour objectif de valoriser l’engagement des jeunes ultramarins en particulier lors des catastrophes sanitaires des dix dernières années.

La Conférence « Les Jeunes Engagés, un Levier de Résilience », labellisée PFUE (Présidence Française Union Européenne), était organisée par la Croix-rouge française (Direction Nationale Outre-mer), en partenariat avec Outremers360, dans le cadre de l’Année Européenne de la Jeunesse, et avait pour objectif de faire entendre la voix de la société civile, plus spécifiquement la voix de la jeunesse engagée.

Parmi les intervenants figuraient plusieurs jeunes des Outre-mer ainsi que des Régions Ultra-Périphériques européennes (RUP) (Groenland, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie, La Réunion, la Martinique, Madeire, les Îles Canaries…).

Comptaient également parmi les intervenants Stéphane Bijoux, député européen, Isabelle Richard, sous-directrice des politiques publiques de la Direction Générale Outre-Mer, Vincent Posada, vice-président de la Croix-rouge française, Jean-Noël Machon, administrateur national de La Croix-rouge française, des chercheurs, etc.

 

Au programme de la Conférence

La Conférence « Les Jeunes Engagés, un Levier de Résilience » a valorisé l’engagement extraordinaire de jeunes ultramarins européens à travers leurs actions et leurs projets.

La Conférence s’est s’articulée en deux parties :
_ un diagnostic et un état des lieux en première partie
_ puis deux tables rondes :
1) L’engagement des jeunes avant, pendant, après les crises
2) L’Europe et l’engagement de la jeunesse

Année Guyanaise de la Jeunesse

Au cours de la table ronde dédiée, Bernadette Duclona-Constant, qui a lancé officiellement « L’Année Guyanaise de la Jeunesse » vendredi 24 juin dernier, a tout d’abord mis en exergue un certain nombre de données clés relatives à la jeunesse guyanaise :
* 32 700 jeunes de 16 à 25 ans sur près de 300 000 habitants, soit une augmentation de 36 % depuis 1999
* Un jeune sur deux a entre 16 à 25 ans et est français de naissance
* les moins de 20 ans représentent plus de 40% de la population
* 22% sont de nationalité étrangère
* 55% sont d’origine sociale dite populaire
* 57% d’entre eux vivent en milieux urbains dont 72% dans des quartiers dits prioritaires
* 41% des jeunes en fin de parcours scolaire n’ont pas de diplôme, 2/3 ont conscience d’avoir cessé leur scolarité trop tôt
* Les jeunes actifs représentent 20% dont 23% de contrats aidés
* 26% des jeunes tirent leurs ressources d’activités non déclarées et 18% des prestations sociales
* 55% se disent « intéressés » par la politique pourtant seuls 16% votent et 63% ne sont liés à aucune organisation associative

La Vice-Présidente Bernadette Duclona-Constant s’est ensuite exprimé autour des politiques publiques élaborées et mises en œuvre par la CTG en faveur de la jeunesse et de leur engagement avec pour objectif de valoriser la jeunesse mais pas uniquement par la formation : par leur engagement en faveur de la société.

La valorisation des actions citoyennes des jeunes constitue donc une priorité pour lesquels nous devrons nous appuyer sur les réseaux d’acteurs et les réseaux de partenaires car c’est un sujet hautement transversal.

Le Président Gabriel Serville a également pris la parole :

« Je suis heureux qu’aujourd’hui la parole ait été laissée à la jeunesse, qu’ils aient pu s’exprimer et tenir le haut de la scène car nous avons trop souvent tendance à la reléguer au second plan. Mon engagement professionnel, politique, a toujours été fait en faveur de la jeunesse et le demeurera. Avec l’Année Guyanaise de la Jeunesse, nous irons encore plus loin. » Gabriel Serville, président de la CTG