Visite de Thierry MANDON

LA CTG PARTENAIRE PRIVILÉGIÉ DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN GUYANE
Le mercredi 09 mars fera date dans l’histoire de la toute nouvelle CTG et dans les actions qu’elle met en œuvre au service de la jeunesse guyanaise. Cette journée particulière aura été marquée par, premièrement, la réception à la cité territoriale de Thierry MANDON, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ensuite par l’inauguration de l’Université de Guyane et enfin, par la tenue d’une table ronde intitulée « rapport entre la recherche et les connaissances traditionnelles des communautés des habitants de la Guyane ». Entièrement consacrée à l’Éducation en général et aux conditions de la mise en place d’un progrès de la sphère des Études Supérieures en Guyane, cette journée matérialise également les leviers prioritaires sur lesquels la CTG mise aujourd’hui, pour accompagner l’essor du territoire.
LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR A LA RENCONTRE DE LA CTG
CTG – Dans le cadre de son passage en Guyane, programmé singulièrement pour l’inauguration officielle de l’Université, M. Thierry MANDON a été reçu à la cité territoriale par le président de la CTG, Rodolphe ALEXANDRE, qui était assisté pour l’occasion par Lénaick ADAM, Conseiller territorial disposant d’un mandat spécial pour la relation avec les étudiants de France hexagonale.
Cette rencontre de travail de la première importance qui était chargée d’expressions identitaires, aura été l’occasion d’évoquer les grands axes de la politique éducative menée actuellement par la CTG. Une action publique basée sur plusieurs documents stratégiques élaborés à l’époque par la Région tels que, le SRI, la stratégie recherche innovation ; le SAR, le schéma d’aménagement régional ou encore le schéma régional de l’enseignement supérieur, de la recherche, et de l’innovation.
Dans un contexte marqué par une démographie exponentielle, l’objectif de l’Exécutif territorial est de permettre à l’Université de Guyane de s’engager sur la voie de l’ambition, afin, d’ici 5 ans, qu’elle devienne un pôle d’excellence majeur pour l’épanouissement intellectuel et la recherche.
LA CTG, UN ACTEUR PRINCIPAL DE L’INAUGURATION DE L’UNIVERSITÉ DE GUYANE
UNIVERSITÉ– L’inauguration officielle de l’Université de Guyane représente un moment important, historique pour le territoire. Tous les esprits ont été marqués par le discours plein de sens des responsabilités, prononcé par le président de la CTG. Dans un amphithéâtre archicomble et composé d’une assistance studieuse et émue, on dénombrait une pléiade de personnalités issues des mondes politique, économique, religieux, des acteurs de la communauté scolaire, personnel administratif, enseignants, chercheurs et d’étudiants.
La CTG s’engage à accompagner les projets portés par l’université, afin d’en faire un outil fonctionnel au service du développement du territoire. Pour le président, cela passe par un ancrage sur son territoire, et par l’amplification de la coopération avec les pays voisins, le Brésil et le Suriname, l’entretien des liens avec la Caraïbe et l’Europe. Une volonté de rayonnement à l’international tout en gardant un positionnement efficace sur le marché du travail et en veillant à l’application de la convention signée avec le CNES. Et pour que cette Université renvoie l’image d’une institution ouverte, plurielle et accessible à tous, en réponse à l’enclavement subi par les populations de l’intérieur, le président de la CTG a annoncé la mise en œuvre de dispositifs ouvrant des perspectives fondamentales par le biais du Numérique.
Auparavant, le discours d’ouverture prononcé par le président de l’Université Richard LAGANIER et placé sous le crédo d’une « Université, un rêve devenu réalité » aura précédé les interventions de Jean-Yves Le GALL, président du CNES ; Georges OTHILY, sénateur honoraire, Antoine KARAM, sénateur. Plusieurs gestes chargés de symboles comme le dévoilement de totem et la plantation d’une ébène verte, sont venus dans la foulée, ponctuer une matinée menée tambour battant.

LA CTG ENGAGE LA GUYANE SUR LE CHEMIN DE LA CO-CONSTRUCTION AVEC L’ÉTAT
CTG – Une table ronde sur « les rapports entre la recherche et les connaissances traditionnelles des communautés des habitants de la Guyane » s’est tenue dans l’après midi, en salle C.P afin d’aller plus loin et de faire le point sur cet axe de développement majeur de l’enseignement supérieur qu’est la Recherche.
Co-présidée par le Ministre de l’ESR et le président de la CTG, cette réunion solennelle a eu le mérite de poser clairement les termes d’un débat qui a émaillé une actualité récente. A juste titre, cette problématique sur les demandes d’habilitation a été évoquée, en présence des représentants de l’IRD, du CNRS Guyane, du BRGM, du CIRAD, du CNES, de l’INSERM et de l’INRA, du président de l’Université, et de plusieurs Parlementaires. Après avoir clairement mis en exergue la cadre normatif défini par la loi NOTRE et les Fonds Européens, le président de la CTG a exprimé dans quelle mesure il était urgent de revoir la gouvernance des affaires qui concernent les peuples dits autochtones.
En réponse, le Ministre a esquissé la voie d’une volonté politique marquée par la coproduction en matière de reconnaissance de la notion de propriété intellectuelle. Une juste répartition (50-50) pourrait être envisageable, et ainsi porter le socle d’un nouveau modèle à inventer en France compte tenu des spécificités de la Guyane. Pour conclure, il convient de bien noter que la cause de cette volonté de co-construction et qui pose en préambule l’inadéquation des lois et la nécessité d’assurer la représentativité de toutes les populations aura également été amplement plaidée par Hélène SIRDER, première vice présidente de la CTG placée, par l’entremise de sa délégation, au cœur de toutes ces revendications identitaires et fondatrices pour la Guyane de demain.