La problématique du RSA en Guyane présentée lors du 87e congrès des Départements des France à Marseille

Le Président de la CTG, Rodolphe Alexandre, participe actuellement au 87e congrès des Départements de France à Marseille.

Il a été invité à présenter les spécificités sociales de la Guyane, notamment en terme de RSA, qui représente 33% du budget de fonctionnement de la collectivité, soit plus de 150 millions d’euros par an (équivalent à 97,5% de la dotation globale de fonctionnement de l’ancien département). Un chiffre en constante augmentation année après année.

Un enjeu qui ne pourra être relevé, souhaite Rodolphe Alexandre, qu’en passant par une recentralisation du financement par l’État.

En juillet dernier, le Président de la République, Emmanuel Macron, s’y était montré favorable, estimant que le RSA figure parmi “les points importants et structurants de la dépense publique qui sont aujourd’hui devenus insoutenables et créent des déséquilibre profonds”, son financement atteignant “aujourd’hui des limites”. D’une manière générale, a-t-il poursuivi, “le financement des allocations individuelles de solidarité pèse aujourd’hui sur les départements de manière inégale et met certains en situation de forte tension financière”.

À Marseille cette semaine, d’autres thèmes sont également abordés, comme le numérique, la politique de la ville, le logement, l’école… autant de défis face à la forte croissance démographique connue sur le territoire guyanais, différente de celles des Départements hexagonaux.

Différentes commissions se tiennent jusqu’à vendredi. La première étant la commission des outre mer, qui s’est tenue aujourd’hui, en présence de la Guyane, de la Martinique, de la Guadeloupe, de Saint-Pierre et Miquelon et de la Réunion.

Ce congrès est organisé par l’Assemblée des départements de France (ADF), une association qui représente, de manière pluraliste, tous les départements français. Son président est l’ancien Ministre Dominique Bussereau