Droit de réponse du Président de la CTG – “A pa mo ki di” (France Guyane) du 30 mars 2016

“ORGANISATION DE LA CTG : AUCUN PROBLÈME” – Droit de réponse du Président de la CTG, Rodolphe Alexandre, suite à la rubrique “A pa mo ki di” (France Guyane) du 30 mars 2016

Dans l’édition France Guyane du 30 mars 2016, la rubrique « A pa mo ki di » met en avant un prétendu retard quant à l’élaboration de l’organigramme de la nouvelle Collectivité Territoriale de Guyane.

Je tenais à apporter des rectifications relatives à ces annonces infondées.

Tout d’abord, la CTG dispose bel et bien aujourd’hui et depuis le 1er janvier 2016 d’une administration composée d’un Directeur Général des Services et de Directeurs Adjoints, issus des anciens services départementaux et régionaux.

De plus, le regroupement des équipes a commencé et se poursuit. Il permet de renforcer leurs efficacités et contribue à bâtir une culture CTG d’administration.

La Guyane s’est vu confiée aux cotés de la Martinique, la responsabilité de l’expérience de la Collectivité Territoriale unique, avant la Corse et le reste des régions et départements de France. Ce caractère de laboratoire précurseur qui nous caractérise aujourd’hui, vient avec son lot de défis à relever et nous n’avons pas manqué de nous y préparer, et ceci bien avant le 1er janvier 2016.

Il est exact qu’à l’instar de nos homologues martiniquais, l’organigramme de la CTG est en cours d’élaboration.

Cependant il était illusoire d’imaginer qu’après 70 ans de département et plus de 40 ans de région, la nouvelle Collectivité Territoriale de Guyane serait totalement fonctionnelle après seulement quelques semaines d’existence. Ce serait négliger plusieurs facteurs, dont un primordial : le facteur humain.

Pour rappel, et non des moindres, l’article 47 de la loi du 14 octobre 2015 relative à l’actualisation du droit des Outre-Mer, spécifie que les personnels occupant un emploi fonctionnel, c’est à dire des postes de direction, sont maintenus dans leurs fonctions jusqu’au 30 juin 2016 au plus tard.

Cette date du 30 juin 2016 n’est donc pas un retard, mais une date limite fixée par la loi qui permet d’éviter les décisions précipitées et bâclées, car elle offre la possibilité d’une période de concertation dont nous nous sommes tous saisis. On ne peut qu’espérer que chacun admettra qu’il s’agit là d’une position responsable.

Chaque étape se fait et se fera après discussions et échanges avec les agents ou leurs représentants.

 Ce travail d’élaboration n’empêche pas la Collectivité d’assurer ses missions.

J’en profite pour encourager et remercier tous les agents qui, mobilisés depuis début janvier 2016, font fi de certaines tentatives de déstabilisations médiatiques à l’encontre de leurs capacités à vivre ce changement. La confiance que je leur porte est indéfectible.

Je tenais également à saluer toutes les guyanaises et les guyanais qui, contrairement à ceux qui ne voient sans cesse que le verre à moitié vide, souhaitent porter au plus haut notre pays et permettront à la Guyane de poursuivre sa marche en avant.