« Musiques et danses » dans Atipa racontées par Marie-Françoise Pindard

Le 28 octobre 2016, avait lieu le lancement officiel de l’année Atipa. Sous l’impulsion du Président de la Collectivité Territoriale, Rodolphe Alexandre, la CTG a souhaité valoriser ce roman guyanais entièrement rédigé en créole en 1885 par Alfred Parépou.

Tout au long de l’année 2017 des temps forts seront mis en place afin de mettre en avant l’ouvrage. Le Jeudi 19 janvier 2017, c’est dans ce cadre que se tenait à l’hôtel de la collectivité territoriale, une conférence animée par Marie-Françoise Pindard, professeure en collège et lycée, docteur en ethnomusicologie.

Introduite par Christian Méduse, professeur et musicologue en présence de la 9ème vice-Présidente déléguée à la culture, au patrimoine et aux identités, Rolande Chalco-Lefay, et de  Régine Alexandre, représentante de l’association des professeurs d’histoire/géographie, cette conférence portait sur « les musiques et danses dans Atipa ».

Dans une salle comble, Mme Pindard a évoqué le rôle des chants et danses dans la société de l’époque (1885), soit 132 ans plus tôt. Constitué de 12 chapitres qui sont des dialogues entre l’auteur et 12 personnages, le roman Atipa décline différentes thématiques concernant la Guyane au lendemain de l’abolition de l’esclavage.

Ce 1er ouvrage en créole guyanais est capital pour comprendre les traditions musicales créoles héritées au siècle dernier. On souligne son caractère patrimonial, véritable mine d’or pour la culture créole à travers les chants reproduits, les instruments et tambours divers.

Dans son roman, l’auteur nomme deux danses, le « Lérol » et le « Kanmougué » sous-entendu comme étant le « Kasé Kô ». La conférencière a témoigné de la permanence de la culture du 21ème siècle à travers notamment les prestations du groupe Dahlia.

L’année Atipa comptera plusieurs cycles de conférences dont la prochaine se déroulera le 15 février 2017 dans le cadre de la journée internationale de la langue maternelle.