[Logement social en Guyane] Rencontre avec Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat

Ce mardi 2 novembre 2021, se tenait une rencontre autour des enjeux et perspectives du logement social  en Guyane, réunissant notamment Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane, et président de l’Etablissement Public Foncier et d’Aménagement de la Guyane (EPFAG), Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat (USH), et ancienne ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, des représentants de l’Etat, des bailleurs sociaux, des représentants  d’action logement et de la Banque des Territoires.

Cette rencontre fut l’occasion de se pencher sur la situation de l’habitat en Guyane, d’échanger sur les problématiques rencontrées en la matière sur le territoire et les solutions envisageables mais également d’évoquer les perspectives et pistes de partenariat envisageables en la matière.

Les enjeux en termes de logement sur le territoire, notamment la résorption de l’habitat informel, les besoins en la matière (3000 à 4000 logements sociaux par an),  et les moyens de proposer des  logements dont les prix des loyers seront en adéquation avec les revenus des ménages ont également été largement abordés.

“Notre objectif est de faire comprendre nos spécificités, et de défendre nos intérêts. Les données statistiques disponibles mettent en exergue les besoins en construction de logements en Guyane, dont une grande majorité de besoins sur les logements aidés. Bien qu’impressionnants, ces chiffres ne traduisent probablement qu’un sous-ensemble de la réalité, une partie de la population échappant au recensement effectué.

Notre responsabilité est forte, lorsqu’une part aussi importante du logement à construire relève du logement social. Élus et acteurs du logement devront être exigeants pour préserver le vivre-ensemble et le cadre de vie des habitants. Nous devrons être attentifs aux messages des associations de locataires, mais nous devons surtout répondre et cela dans l’urgence à la croissance de la population et à la mutation des modes d’habiter qui font que le secteur du logement social se situe au cœur de notre relation avec l’État.

Le défi est grand et plusieurs questions nous animent :

Comment construire à hauteur du besoin ? Quel type de logement ? Comment faire progresser le rythme de production des programmes de construction ? Quel mode constructif adapté à notre territoire ? Comment insérer ces programmes dans nos quartiers de demain ? Quelles exigences en termes de qualité de construction ? 

Mais il est de notre devoir d’y apporter des solutions.” , a indiqué Gabriel Serville.

La présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat a  quant à elle insisté sur la territorialisation de la politique publique de l’habitat en Outre-Mer, avec pour objectif la prise en compte des spécificités de chaque territoire, tout en faisant en sorte que les opérateurs locaux aient les moyens de répondre à la demande.

Enfin la nécessité d’accéder au foncier plus rapidement, la question de l’accompagnement  des ménages voulant accéder à la propriété par les banques, et l’investissement de particuliers pour des terrains à coûts modérés ont également été abordés.

Participaient à ces échanges :

  • Keena Perlet, conseillère territoriale déléguée au logement, cadre de vie et modes d’habiter;
  • Thibault Lechat Vega, 3e vice-président délégué à l’Europe, affaires institutionnelles, égalité et relations avec les Guyanais de l’extérieur;
  • Aïssatou Chambaud,  6e vice-présidente famille et aide sociale à l’enfance;
  • Isabelle Vernet, conseillère territoriale déléguée à la réussite scolaire et lutte contre le décrochage;
  • Christiane Barbe, conseillère territoriale déléguée à l’agro-alimentaire;
  • Roger Alain Aron, 7e vice-président délégué à l’agriculture, la pêche, la souveraineté alimentaire et l’évolution statutaire;
  • Lucien Alexander, conseiller territorial délégué à la fiscalité et performance budgétaire;
  • Sherly Alcin, conseillère territoriale déléguée au climat, à l’éducation, à l’environnement et chargée du protocole;
  • Zadkiel Saint-Orice, conseiller territoriale délégué aux infrastructures routières;
  • Christian Moutton, directeur territorial de la Caisse des dépôts de Guyane;
  • Sébastien Loupec, directeur par Intérim de l’EPFAG;
  • Ludovic Blanchet, directeur de l’aménagement urbain;
  • Jean-Jacques Stauch, directeur de la Siguy/Simko;
  • Patrick Weirback, directeur de la Semsamar;

Ce mardi 2 novembre 2021, se tenait une rencontre autour des enjeux et perspectives du logement social  en Guyane, réunissant notamment Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane, et président de l’Etablissement Public Foncier et d’Aménagement de la Guyane (EPFAG), Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat (USH), et ancienne ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, des représentants de l’Etat, des bailleurs sociaux, des représentants  d’action logement et de la Banque des Territoires.

Cette rencontre fut l’occasion de se pencher sur la situation de l’habitat en Guyane, d’échanger sur les problématiques rencontrées en la matière sur le territoire et les solutions envisageables mais également d’évoquer les perspectives et pistes de partenariat envisageables en la matière.

“Notre objectif est de faire comprendre nos spécificités, et de défendre nos intérêts. Les données statistiques disponibles mettent en exergue les besoins en construction de logements en Guyane, dont une grande majorité de besoins sur les logements aidés. Bien qu’impressionnants, ces chiffres ne traduisent probablement qu’un sous-ensemble de la réalité, une partie de la population échappant au recensement effectué.

Notre responsabilité est forte, lorsqu’une part aussi importante du logement à construire relève du logement social, élus et acteurs du logement devront être exigeants pour préserver le vivre-ensemble et le cadre de vie des habitants. Nous devrons être attentifs aux messages des associations de locataires, mais nous devons surtout répondre et cela dans l’urgence à la croissance de la population et à la mutation des modes d’habiter qui font que le secteur du logement social se situe au cœur de notre relation avec l’État.

Le défi est grand et plusieurs questions nous animent :

Comment construire à hauteur du besoin ? Quel type de logement ? Comment faire progresser le rythme de production des programmes de construction ? Quel mode constructif adapté à notre territoire ? Comment insérer ces programmes dans nos quartiers de demain ? Quelles exigences en termes de qualité de construction ? 

Mais il est de notre devoir d’y apporter des solutions.” , a indiqué Gabriel Serville.

La présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat a  quant à elle insisté sur la territorialisation de la politique publique de l’habitat en Outre-Mer, avec pour objectif la prise en compte des spécificités de chaque territoire, tout en faisant en sorte que les opérateurs locaux aient les moyens de répondre à la demande.

Cette rencontre fut également l’occasion d’aborder les enjeux en termes de logement sur le territoire, notamment la résorption de l’habitat informel, les besoins en la matière (3000 à 4000 logements sociaux par an),  et les moyens de proposer des  logements dont les prix des loyers seront en adéquation avec les revenus des ménages.

La nécessité d’accéder au foncier plus rapidement, la question de l’accompagnement  des ménages voulant accéder à la propriété par les banques, et enfin l’investissement de particuliers pour des terrains à coûts modérés ont également été abordés.

Participaient à ces échanges :

  • Keena Perlet, conseillère territoriale déléguée au logement, cadre de vie et modes d’habiter;
  • Thibault Lechat Vega, 3e vice-président délégué à l’Europe, affaires institutionnelles, égalité et relations avec les Guyanais de l’extérieur;
  • Aïssatou Chambaud,  6e vice-présidente famille et aide sociale à l’enfance;
  • Isabelle Vernet, conseillère territoriale déléguée à la réussite scolaire et lutte contre le décrochage;
  • Christiane Barbe, conseillère territoriale déléguée à l’agro-alimentaire;
  • Roger Alain Aron, 7e vice-président délégué à l’agriculture, la pêche, la souveraineté alimentaire et l’évolution statutaire;
  • Lucien Alexander, conseiller territorial délégué à la fiscalité et performance budgétaire;
  • Sherly Alcin, conseillère territoriale déléguée au climat, à l’éducation, à l’environnement et chargée du protocole;
  • Zadkiel Saint-Orice, conseiller territoriale délégué aux infrastructures routières;
  • Christian Moutton, directeur territorial de la Caisse des dépôts de Guyane;
  • Sébastien Loupec, directeur par Intérim de l’EPFAG;
  • Ludovic Blanchet, directeur de l’aménagement urbain;
  • Jean-Jacques Stauch, directeur de la Siguy/Simko;
  • Patrick Weirback, directeur de la Semsamar;