Le PNRG fête les 20 des Parcs Naturels Nationaux de Kaw-Roura et de l’Amana

Dans le cadre de l’anniversaire des 20 ans de création de la Réserve Naturelle Nationale de Kaw-Roura et de la Réserve Naturelle Nationale de l’Amana, une matinée de réflexion et de présentation de valorisation des réserves naturelles présidée par Hélène Sirder, 1ère Vice-présidente de la CTG et Présidente du Parc National Régional de la Guyane (PNRG)  et de sa gestion, s’est tenue ce mardi 13 mars 2018 dans la salle des délibérations de l’hôtel territorial à Cayenne. Ont également participé à cette rencontre, le Vice-président de la CTG (Collectivité Territoriale de Guyane), Jean-Claude Labrador, l’Administrateur provisoire de la commune de Roura-Approuague-Kaw, Philippe Griset, le Directeur du PNRG, Pascal Gombeau, la déléguée du CNRS-Guyane, Annaïg Le Guen et la conservatrice de la Réserve Naturelle Nationale de l’Amana, Marie-Clélia Lankester.

Dans son discours d’ouverture, la Présidente du PNRG a souligné l’intérêt de ce bilan d’étape, à l’heure où la réflexion nationale est portée sur l’évolution et le développement de ces espaces naturels. « La protection et la préservation de nos espaces protégés  et de nos réserves étaient au centre des discussions. Elle a rappelé la nécessité de valoriser et faire de ces espaces naturels, des facteurs d’activités et de développement économique. Certes, la recherche a sa place, insiste Hélène Sirder, mais il faut aussi tenir compte des modes de vie et des savoirs traditionnels et associer les populations concernées à la gestion de ces espaces publics.

Cet évènement de rétrospective et de perspective de gestion et de valorisation durables commenté par Jean Olivier, conservateur de la Réserve Naturelle Nationale de Kaw-Roura portant sur le potentiel et les richesses que représentent ces deux réserves et Johan Chevalier, conservateur-adjoint de la Réserve Naturelle Nationale de l’Amana, a été suivi par deux tables rondes sur l’intérêt des richesses que représente ces réserves et sur les potentiels de gestion et développement durable animées par les deux modérateurs : Erick Bannis et Nicolas Corali.

En clair, cette réunion a débouché sur quatre points précis : le premier, porte sur la question de la ressource et la valorisation de ces réserves.  A ce stade, un consensus semble se dessiner pour la mise en œuvre d’une taxe à hauteur de 1 à 2 euros pour les usagers et les tours opérateurs pour  parvenir à un meilleur fonctionnement de ces réserves. Le deuxième point, repose sur un projet de territoire ambitieux autour d’un objectif commun pour Kaw, impliquant les mairies, les collectivités territoriales et la préfecture afin d’éviter le marasme économique et l’expatriation de la jeunesse.

S’agissant du troisième point, il plaide pour plus de communication et de concertation auprès de la population locale afin que soit pris en compte les modes de vie et les traditions dans la gestion de ces outils et qu’elles soient un modèle pour la jeune génération.

Enfin, le quatrième point, s’est centré sur la formation des habitants des territoires concernés. A ce titre, une réflexion sera portée avec  les Maisons Familiales et Rurales et le lycée agricole de Matiti afin que soient formés des jeunes dans les métiers de la réserve (conservateur, garde-forestier, auxiliaire de santé animale, animateur, technicien gestionnaires d’espaces naturels, chef d’équipe…). Cette réunion a pris fin par une exposition photos présentée par les deux réserves dans le hall de la CTG.