La mission interministérielle sur les questions de la pauvreté des enfants et des jeunes en Guyane reçue à la CTG

Présent sur le territoire, le délégué interministériel, Olivier NOBLECOURT accompagné par Stanislas ALFONSI, Secrétaire général adjoint de la Préfecture de la région Guyane ainsi que leurs collaborateurs respectifs, ont été reçus ce mercredi 1er août 2018, à l’hôtel territorial par la Vice-Présidente de la CTG Audrey MARIE et les directeurs des services rattachés à sa délégation, la petite enfance et la jeunesse.

La réunion a porté sur l’objet de la mission interministérielle : la prévention et la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes où la Collectivité Territoriale de Guyane est également compétente, dans le cadre des travaux préparatoires de la prochaine politique publique nationale dont l’annonce est prévue dans un mois.

Venu appréhender le contexte local en allant à la rencontre de ses acteurs, le délégué interministériel a tenu à cet entretien pour apprécier la vision politique de la CTG et la réalité de l’opérationnalité de ses missions sur le territoire guyanais.

La Vice-Présidente Audrey MARIE a donc porté à la connaissance de ses interlocuteurs, les chiffres relatifs aux activités portées par la CTG, dépeignant une situation difficile où les moyens déployés ne parviennent pas à faire face aux besoins. Les services de la CTG sont très sollicités par une population souvent en situation irrégulière, très précaire où les besoins primaires (nourriture, vêtements et soins) mobilisent la capacité de la réponse publique, entrainant un accompagnement insuffisant des autres publics de la Guyane, pourtant également en situation de fragilité.

Fort conscient des enjeux, l’Exécutif a souhaité renforcer les moyens d’intervention et humains de ces différentes directions : PMI, action sociale, enfance en danger… notamment pour améliorer la territorialisation de son action. Mais face aux limites (financières notamment), la complémentarité de l’action étatique s’avère indispensable, ainsi que le renforcement des dotations des acteurs locaux.

Les échanges ont été vifs, revoyant l’essentiel du schéma territorial des services aux familles où la CTG est un des acteurs majeurs. La Vice-Présidente Audrey MARIE a conclu sur la nécessité de dépasser le stade d’urgence pour une action publique anticipative, de favoriser la prévention afin de soulager les dispositifs répressifs et d’investir davantage dans des opérations d’accompagnement de la parentalité sur l’ensemble du territoire.