La CTG soutient les professionnels de santé du CHAR

Le syndicat UTG santé a organisé ce mercredi 27 juin 2018 une marche au départ du centre hospitalier André Rosemon, vers le centre-ville de Cayenne afin de dénoncer, selon leurs propos, l’absence d’évolution significative des conditions de travail au CHAR mettant en péril la qualité des soins proposés aux Guyanais.

Sensible aux enjeux du système de santé guyanais et fortement mobilisé depuis le début de la crise des urgences, le Président Rodolphe Alexandre a souhaité que soit marqué l’engagement de la CTG auprès des professionnels de santé dont il a à plusieurs reprises relayé la situation à l’Etat.

Étant actuellement en déplacement à Paris, pour rencontrer le Président de la République sur les accords de Cahors, il regrette de ne pas être sur place et a été représenté par des membres de sa majorité : les Vice-Présidents Catherine Léo, Fortuné Mécène et Rolande Chalco-Lefay ainsi que les Conseillers Territoriaux Roger-Michel Loupec, Emilie Ventura-Clet, Elainne Jean et Marie-Françoise Martin. Chacun des élus a particulièrement tenu à être présents au côté des personnels soignants à la fois en tant citoyen-usager et concernés au titre de leurs délégations respectives.

Lors de la marche, très rapidement les propos tenus par les manifestants ont dépassé le cadre de la situation alarmante du CHAR, dont la crise fonctionnelle ne semble pas résolue. Ils ont ainsi mis en avant l’aspect dégradé du système de santé.

Interpelée, Emilie Ventura-Clet a confirmé le contexte du bassin des Savanes, où en dehors de l’hôpital de la ville spatiale, l’accès aux soins dans les centres de santé est limité par les horaires d’ouverture (fermeture à 14h), montrant que les enjeux de l’actualité sanitaire transcendent la situation du CHAR. Elle a tenu à préciser que dans le cadre de la réforme engagée par la CTG au niveau de ses PMI, une synergie est prévue pour pallier les vacations dans les CDPS.

Présente lors du Congrès des urgentistes au côté de l’ARS et des hôpitaux de Guyane, sollicitée sur la situation du CHOG, Catherine Léo a rappelé le déménagement prochain (septembre) dans ses nouveaux locaux et les évolutions induites par ce changement, notamment l’apport de nouvelles spécialités médicales sur le bassin de l’Ouest dont l’hémodialyse. Une vraie valeur ajoutée en sachant que la majorité des patients concernés sont originaires de cette partie du territoire. Les perspectives dans l’Ouest s’avèrent plus favorables et appellent à servir d’exemple pour que cette dynamique se généralise sur l’ensemble de la Guyane.