Hommage à Georges Othily
Ce fut une volonté du Président Rodolphe Alexandre conjointe à celle de la famille Othily, d’honorer ainsi, en présence des agents de la CTG et d’invités, la mémoire de celui qui fut le Président de la Région Guyane de 1982 à 1992.
Ce moment fort a débuté par une minute de silence à laquelle a été associée l’ensemble des services et des agences de la CTG mais également les institutions étatiques qui ont répondu favorablement à la demande de la CTG.
Puis en musique, par reconnaissance pour l’homme de lettres, ont été déclamés, en musique des extraits choisis avec soin de ses poèmes.
Il en a suivi le temps des témoignages que le Président Rodolphe Alexandre a ouvert. Avec émotion, il a partagé ses souvenirs de celui qui fut son mentor, rappelant l’opportunité qu’il a donné à des jeunes diplômés guyanais de contribuer à leur territoire. En homme d’histoire, il a dressé son portrait en triptyque. La première facette est la soif de connaissance, avec l’exaltation de l’apprentissage et l’envie de voir se propager le savoir parmi ses compatriotes et en particulier la jeunesse. Humaniste, il avait un talent d’orateur d’exception et un homme de conviction, foncièrement optimiste.
Le Président Rodolphe Alexandre cite Oswald Wirth « N’ayons pas la superstition de croire que nous sommes libres parce que nos ancêtres sont morts pour la liberté. L’indépendance n’est pas transmissible par l’héritable. Il faut s’affranchir chaque jour pour devenir et rester libre, l’esclavage nous guette sans cesse ! ».
Propos qui amène à la personnalité contestataire de Georges Othily, Rebelle de la république. Il mènera avec pugnacité ses combats, toujours policé mais sans recul ni regret. Le Président Rodolphe Alexandre insiste « Il n’y a jamais eu de hasard dans son épopée ». George Othily était en mission pour le territoire. Et le Président Rodolphe Alexandre souhaite que cet état d’esprit soit son héritage pour les agents de CTG et pour les Guyanais.
D’autres interventions ont suivi dans un devoir de mémoire, réalisées par les collaboratrices de l’époque de la mise en place de la Région Guyane dont Tania Sandot. Toutes ont dressé le portrait d’un homme exigeant tant il avait l’ambition et l’amour pour son territoire et sa population. Mais cela n’avait d’égal que sa bienveillance. Ces témoignages ont dénoté une forte reconnaissance et au-delà de son empreinte sur l’Histoire de la Guyane, sa place de mentor qu’il a eu pour les agents dont il était l’Autorité, celle également d’un père de famille.
Le fils de Georges Othily a conclu avec le Sénateur Antoine Karam ce temps de partage pour évoquer l’homme derrière le personnage public. L’Histoire fera son œuvre, voilà le souhait des personnes présentes à ce jour. Il n’est pas à douter que son héritage restera dans les mémoires. En effet, le Président Rodolphe Alexandre l’a annoncé : après l’année 2017 Atipa, 2018 sera celle de Georges Othily.
