ETATS GENERAUX : Propositions et initiatives innovantes dans le domaine alimentaire

Les États Généraux de l’alimentation voulus par le président de la République et mis en œuvre par le gouvernement constituent l’un des axes prioritaires de son action. Quatre mois après le premier chantier national lancé le 20 juillet dernier autour de 16 ateliers, la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF) et la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) ont ouvert conjointement leurs premiers ateliers avec l’ensemble des acteurs de ce secteur, ce mardi 7 novembre 2017 à l’auditorium de l’Hôtel territorial à Cayenne.

Cette assemblée territorialisée pilotée par le Directeur de la DAAF, Mario Charrière et les conseillers territoriaux de la CTG, Jocelyn Ho-Tin-Noé et Céline Régis,  en présence du représentant du préfet, Philippe Loos, secrétaire général aux Affaires régionales,  a permis l’émergence d’un ensemble des idées et des propositions. Il s’agissait surtout de garder un esprit consensuel axé sur une démarche participative.

Les discussions au sein de 4 ateliers se sont orientées autour de plusieurs thématiques. La première a porté sur la structuration et la professionnalisation des filières et de l’agro-transformation visant à satisfaire pleinement les besoins futures des consommateurs guyanaise et dynamiser l’export. La deuxième, a soulevé la question du développement et l’appui technique et administratif aux filières animales et végétales pour soutenir et accompagner le monde agricole guyanais, la troisième, s’interrogeait sur les freins à l’émergence de nouveaux projets structurants pour le territoire guyanais, quels leviers activer ? La dernière thématique concernait le développement de l’enseignement et la recherche pour l’agriculture durable de demain en Guyane.

Les ateliers présidés par des personnalités dont la compétence et la connaissance reconnues sur ces différentes thématiques avaient pour objectif de favoriser l’émergence de propositions et d’initiatives concrètes et innovantes concernant notamment, les circuits de distribution de produits alimentaires et d’agro-transformation compte tenu de l’immensité du territoire, l’exploitation d’un élevage de gibiers locaux sur le littoral, la révision de la politique de sécurité sanitaire et alimentaire dans l’intérieur du pays et la fiscalité.

Enfin, ces différents travaux et conclusions seront  plus tard versées aux États Généraux  de l’Alimentation au plan national, puis aux Assises de l’Outre-mer afin de  permettre à la profession de se développer, de vivre dignement et que chacun puisse accéder librement à une alimentation saine, sûre et durable.