La CTG attentive aux préoccupations des médecins

La CTG attentive aux préoccupations des médecins

Accompagnée des représentants des professionnels de Santé de Guyane, une délégation nationale de l’Ordre des médecins, composée du Dr Walter Vorhauer, Secrétaire Général du Conseil National, et du Dr François Wilmet, Responsable Outremer, a été reçue par le Président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre, ce samedi 28 mai 2016. En présence des Conseillers territoriaux Catherine Léo, 7e vice-présidente, et de Roger-Michel Loupec, des sujets d’importance majeure, qui tournaient autour de l’évolution de la relation entre la CTG et l’Ordre des médecins ont été abordés. Un état des lieux syncrétique du secteur de la Santé en Guyane a été dressé à des fins d’action.

Présente en Guyane à l’occasion de l’inauguration des nouvelles installations qui reçoivent désormais l’Union Régionale des Professionnels de Santé et Médecins de Guyane (URPS-MG), la délégation nationale a répondu à l’invitation du président des instances guyanaises, le Dr Elie Chow Chine. Partant de la singularité des différentes situations des Régions de France et des particularités institutionnelles s’appliquant à ses territoires, de l’espace national à l’outremer, le président de l’URPS-MG s’est fait l’écho de « la crainte d’effets pervers sur la représentativité au niveau national de l’Ordre régional, à compter du moment où les gouvernances évolueraient vers l’autonomie ».

Explicitant le fonctionnement et retraçant les contours précurseurs de la situation institutionnelle de la Guyane, le Président de la CTG a tenu à rassurer les professionnels de Santé, nationaux et régionaux, en leur démontrant combien les autres Régions de France, sous l’impact de la loi NOTRÉ, allaient devoir s’aligner sur un modèle similaire. Avant de ramener la discussion sur la grande insécurité, en matière de couverture de santé, dans laquelle se trouve la Guyane en pointant du doigt notamment la situation des hôpitaux de Cayenne et de Kourou.

Rodolphe Alexandre a ensuite clairement exprimé la nécessité d’un appui franc de la part de la communauté des médecins, et ce, dans les négociations qu’il entend mener très prochainement avec le Préfet « pour que l’Etat et l’ARS prenne pleinement leurs responsabilités ».