[RECHERCHE SCIENTIFIQUE] “Sociétés et Humanités en Guyane” : un colloque de deux jours organisé conjointement par les laboratoires MINEA et LEEISA

Un colloque de deux jours intitulé «  Sociétés et humanités en Guyane : traces, mémoires, enjeux et dynamiques » était organisé sur deux jours les 5 et 6 décembre 2022 par le laboratoire MINEA (Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie) de l’Université de Guyane et LEEISA (Laboratoire Ecologie, Evolution, et Interactions des Systèmes Amazoniens) partenaire du CNRS, de l’Université de Guyane, et de l’IFREMER dans le cadre du réseau de Recherche des Sciences-Humaines, et scientifique, dans l’amphithéâtre universitaire du campus Troubiran à Cayenne.

Ce colloque portant sur les «  Sociétés et Humanités en Guyane : Traces, mémoires, enjeux et dynamiques », organisé par les laboratoires MINEA que dirige Mylène Danglades, Maître de conférences en Culture et Langues Régionales et Directrice de l’Unité de Recherche MINEA de l’Université de Guyane et LEEISA (Laboratoire Ecologie, Evolution, et Interactions des Systèmes Amazoniens) dirigé par Vincent Goujon, s’est déroulé en présence de Philippe Bouba, 5ème Vice-président de la Collectivité Territoriale de Guyane délégué à l’Enseignement supérieur et la Recherche, Laurent Linguet, Vice-Président de la Commission Recherche de l’Université de Guyane, de spécialistes, enseignants chercheurs et universitaires.

Tout au long de cette matinée, les conférenciers ont présenté leurs travaux portant notamment sur l’histoire de la Guyane, à savoir, le « Prince » amérindien de Cayenne ou celui qui transforma la colonie au XVIIème siècle, Mythe et Histoire Palikur et Teko, Mémoires et patrimonialisation chez les Wayanas et les Alukus, sous la direction scientifique d’Agnès Clerc-Renaud, modérateur. Ils se sont enrichis mutuellement de leurs expériences respectives dans cet environnement particulier, où la recherche connaît un regain d’activités avec notamment, les recherches scientifiques menées par LEEISA sur les “Dynamiques des écosystèmes et des Sociétés en Amazonie”,  et en Sciences sociales telles que, « L’esclavage en mots/maux et en images » sous la direction de Mylène Danglades, Babou Diène et Denis Assane Diouf ; « Bals Masqués de Guyane et d’Ailleurs » Monique Blérarld et Mylène Danglades et l’émergence de nouveaux chercheurs. Selon la Directrice de MINEA, « l’objectif est d’établir un état des lieux de la recherche en Sciences Humaines et Sociales au niveau de la Guyane afin d’aboutir à la publication d’un ouvrage à l’horizon 2023 ».

La CTG apporte un soutien très actif à la Recherche

Pour  le 5ème Vice-président délégué à l’Enseignement supérieur et la Recherche, « La Collectivité Territoriale de Guyane affiche sa volonté politique de soutenir et  de signer des conventions-cadre avec l’Université de Guyane et tous les organismes de recherche. Une opération similaire s’est concrétisée avec Guyane Développement Innovation il y a quelques mois dans le domaine de l’innovation technologique, à travers notamment le projet CIBIG (Centre International de la Biodiversité en Guyane). Cet effort devrait se poursuivre et s’amplifier dans le domaine des Sciences-Sociales dans l’intérêt du développement économique de la Guyane.