colloque « «Face à la violence quelles responsabilités ? » organisé par l’UNSA

Le Président de la CTG, Rodolphe Alexandre, s’est rendu le jeudi 25 février au colloque « «Face à la violence quelles responsabilités ? » organisé par la fédération UNSA éducation Guyane. Le colloque, qui se tenait jusqu’au milieu de l’après-midi dans l’auditorium de la mairie de Rémire-Montjoly, visait à déceler les responsabilités des institutions face à la montée de la violence à l’école et dans la société, et d’en exposer les conséquences.

Plusieurs intervenants se sont succédés pour aborder la thématique sous divers aspects : psychologique, sociologique ou encore juridique, et ainsi permettre d’apporter des clés de compréhension du phénomène. Les interventions se sont ponctuées de débats, voulu libre et nourrit par l’organisation qui souhaitait engager tous les présents à être « Offensifs pour l’avenir ».
La Secrétaire régionale UNSA Éducation, Raymonde Capé, a tenu à souligner le caractère essentiel de ce colloque et du congrès dont il faisait partie, dans la définition de perspectives d’avenir pour la fédération UNSA. Ils doivent permettre d’appuyer la fédération dans sa mission de mise en place d’une éducation ambitieuse, de qualité performante et accessible à tous.

En introduction de ce colloque, plusieurs élus et responsables d’organismes se sont exprimés pour apporter leur soutien à cette démarche :
Franck Mathurin, Président de l’Office Centrale de la Coopération à l’Ecole de Guyane (OCCE) a évoqué l’ignorance qui peut mener à la peur, à la haine et à la violence. « L’éducation doit être un véritable paratonnerre contre cette violence ».

Au cours de son intervention, le Sénateur Antoine Karam, a insisté sur la nécessité absolue de la Pédagogie et l’absence de fatalité pour le territoire guyanais, pour lequel « tout reste à faire ».
« Le Président de la CTG l’a bien dit. Institutionnellement parlant la Guyane est un pays du nord, européen, mais notre retard est bien celui d’un pays du sud. Nous devons tous mettre la main à la patte pour faire bouger les choses. Pour ma part, j’attends les conclusions de ce colloque avec impatience pour jouer mon rôle de parlementaire et aider à faire bouger les lignes»
Le Président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre, a quant à lui tenu à placer l’individu au cœur du sujet. « Le travail a effectué est tout d’abord culturel. Chacun de nous doit être un acteur de notre développement. C’est en faisant partie d’un tout, que chacun pourra mieux appréhender son rôle dans notre société et ainsi véritablement contribuer à la marche vers l’avant de la Guyane».

Rodolphe Alexandre a rappelé le rôle de la CTG qui contribue, avec ses outils, à combattre les phénomènes qui affectent la jeunesse de Guyane. « L’Opérateur Publique Régional de Formation (OPRF) est à pied d’œuvre pour endiguer le décrochage scolaire, les équipements sportifs sortent de terre pour donner des voies d’épanouissement à nos jeunes».

En conclusion, il a souhaité féliciter toutes les forces de propositions, « celles qui se mobilisent et qui viendront contribuer à la mise en place d’un cadre normatif, nécessaire pour guider notre jeunesse de plus en plus nombreuse ; celle-là même qui réclame, avec raison, lycées, collèges et toutes autres infrastructures permettant la construction de leurs identités».

Entre autre étaient présents à ce colloque : les divers syndicats de la fédération Union Nationale des Syndicats Autonome (UNSA), le Conseil Economique, Social et Régional (CESER) , les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE), l’Office Central de Coopération à l’École (OCCE), le groupe Mutuelle Général de l’Éducation Nationale (MGEN), la Mutuelle Assurance de l’Éducation MAE).