L’activité photographique en Guyane : une filière en développement

L’activité photographique en Guyane : une filière en développement 

En novembre 2015, la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) a diligenté une étude exploratoire sur l’activité photographique professionnelle en Guyane, dont la restitution a été présentée vendredi 13 mai 2016 à l’Hôtel de la CTG en présence de Rolande Chalco-Lefay, 11ème Vice-Présidente déléguée à la Culture, Jeanne Joseph-Laigné et Elisabeth Lama respectivement responsable et adjointe de département culture.

Missionnée par le service culture de la CTG, Juliette Guaveïa, consultante en communication,  a révélé  les résultats de l’étude «  L’économie de la photographie en Guyane » avant de faire part de ses conclusions à l’assistance, notamment aux photographes et structures privées et publiques ayant recours à la photo. S’en est suivi un moment d’échanges.

« Sachant qu’auparavant aucune étude de ce genre n’avait été réalisée sur ce sujet en Guyane, l’objectif était de faire un état des lieux général de l’activité de la filière. Pour cela, la parole a été donnée particulièrement aux photographes afin que l’on puisse avoir une meilleure visibilité des besoins, limites et perspectives d’évolution du marché de la photographie, »ajoutait Juliette Guaveïa.

Pour la réalisation de cette étude 20 photographes dont 15 professionnels et 5 semi-professionnels ont été reçus en entretien et 18 structures commanditaires ont répondu à un questionnaire en ligne. Cela a permis de mettre en évidence les différents  facteurs qui entravent le développement de la filière en Guyane. Pour cela, plusieurs points ont été évoqués parmi lesquels, l’impact de la réduction numérique sur le marché de la photographie, les ressources à disposition des photographes, le positionnement des photographes sur le marché de la demande ou encore la création de la photographie en Guyane.

Rolande Chalco-Lefay a tenu à rencontrer les photographes afin de connaître leurs inquiétudes mais aussi  leurs attentes vis-à-vis de la collectivité, de la population ou au niveau international dans le but de les aider selon les possibilités de la collectivité territoriale.

La rencontre s’est terminé par une analyse des blocages constatés afin de trouver des solutions adaptées pour l’accès aux ressources matérielles et humaines, l’amélioration de la relation entre les commanditaires locaux ou extérieurs et les photographes, et enfin les pistes envisagées pour fournir aux photographes les conditions qui permettront le développement de la création photographique.