Précisions de la CTG suite aux problèmes de trésorerie de la société coopérative “Kwala Faya”

Ce vendredi 8 avril 2021,  la Société Coopérative d’Intérêt Collectif “Kwala Faya” a communiqué sur des problèmes importants de trésorerie qu’elle rencontre, ayant pour conséquence un non-versement des salaires de ses 25 salariés depuis deux mois, et un arrêt de ses activités. Mise en cause, la Collectivité Territoriale de Guyane tient à réagir.

La CTG admet tout à fait qu’elle est redevable d’une somme de 70 000 euros à “Kwala Faya”. Néanmoins, elle tient à apporter les précisions suivantes :

Une partie relève du Pôle des Affaires Européennes (PAE) suite à une demande de subvention FEDER.

Toutefois, par honnêteté, il faut détailler les vraies raisons expliquant le non-versement, pour le moment, du solde attendu. En effet, il s’avère que la Direction des Finances Publiques (payeur public), a bloqué la certification du 2e acompte de cette subvention car le porteur n’a pas informé d’un financement public complémentaire apporté par la commune de Camopi sur le projet financé par le FEDER. Le PAE a néanmoins versé cet acompte.

Afin de régulariser, a été validé lors du dernier Comité de Programmation Europe (CPE), un nouveau plan de financement intégrant la subvention complémentaire de Camopi et les équipes du PAE sont en train de préparer l’avenant pour pouvoir payer le solde (forcément retardé à cause de ce dossier complémentaire à instruire et à traiter). L’avenant sera finalisé la semaine prochaine.

Par ailleurs, le porteur indique être en attente de 450 000 €, toutes institutions confondues. Il faut savoir que, sur cette somme globale,  50 000 € relèvent du Pôle des Affaires Européennes de la CTG, qui sont donc en cours de traitement pour les raisons expliquées plus haut. Une somme de 20 000€ est également due par la Direction Insertion de la CTG. Elle est en cours d’instruction.

En résumé, ce n’est pas particulièrement la CTG qui met en difficulté “Kwala Faya”, qui est d’ailleurs extrêmement accompagné par nos services depuis le dépôt de son dossier avec un patience et une compréhension immodérée de la part de l’instructeur en charge de son dossier. S’il avait été mentionné dès le départ dans le dossier le financement complémentaire de la commune de Camopi, tout aurait déjà été finalisé.