7e édition des Journées des Peuples Autochtones : Présentation du programme

Du 29 juillet au 9 août 2017, auront lieu les 7e Journées des Peuples autochtones, organisées par la Collectivité Territoriale de Guyane dans le but de faire reconnaître la diversité des peuples de Guyane. Ce jeudi 27 juillet 2017, une conférence de presse, durant laquelle a été présenté programme de ces journées, s’est tenue en présence notamment du Président de la CTG, Rodolphe ALEXANDRE, de la 1ère Vice-présidente, Hélène SIRDER, du Conseiller territorial, Hervé ROBINEAU, et de chefs coutumiers.

 

Pour cette 7e édition, l’évènement se déplacera dans différentes communes, dans différents villages, permettant ainsi à la fois de mieux les faire connaître, mais également de mettre en lumière les difficultés rencontrées par les populations autochtones et de pointer du doigt les manques dont elles souffrent.

Les journées des peuples autochtones débuteront donc ce samedi 29 juillet, à Kourou, au village KUWANO, avec un rituel chamanique, des animations sur la culture amérindienne et des prestations de danses traditionnelles  autour des contes et légendes amérindiens, puis passeront les vendredi 4, samedi 5 et dimanche 6 août par Saint-Laurent du Maroni, au village PIERRE, avec entre autres des démonstration de fabrication de cachiri et de cassave, et enfin par Matoury, au village de SAINTE ROSE DE LIMA, le mercredi 9 août.

La place des palmistes accueillera comme à l’accoutumée, les mardi 8 et mercredi 9 août, des stands sur l’artisanat amérindien, des tables rondes, des conférences, ainsi que les jeux Kali’na.

Rodolphe ALEXANDRE a tenu à souligner l’importance toute particulière qu’il accorde à ces journées, qu’il souhaite ancrer de manière définitive dans le calendrier des évènements culturels de Guyane, mais pas seulement. En effet, il a adressé une demande à la Ministre des Outremers, Annick GIRARDIN, afin que la journée du 9 août, reconnue par l’ONU comme journée internationale des Peuples autochtones, soit fériée en Guyane, ce qui permettrait aux Guyanais de s’approprier davantage une part de leur histoire.