4ème conférence des acteurs de l’eau : 10 nouvelles communes signent les contrats de progrès de l’eau potable et de l’assainissement

Un an après la signature des 8 premiers contrats de progrès de l’eau potable et de l’assainissement par plusieurs collectivités locales, c’était au tour des dix dernières communes du territoire de s’engager dans ce même cadre à l’occasion de la 4e conférence des acteurs de l’eau, ce mardi 1er décembre 2020.

Définir, à partir d’un diagnostic partagé au niveau communal, des priorités d’actions sur la gestion de l’eau potable et de l’assainissement au sein des communes, en termes d’investissement et dans l’exercice des compétences, ce sont là les objectifs poursuivis pas ces contrats de progrès.
Des priorités qui fixent un cadre en faveur d’une action commune de l’État , la CTG, l’Office Français de la Biodiversité, l’Office de l’eau, le Comité de l’Eau et de la Biodiversité, l’ARS, l’Agence Française de Développement, la Caisse des Dépôts et les collectivités locales signataires.
Invitée à prendre la parole Hélène Sirder, 1ere vice-présidente de la Collectivité Territoriale de Guyane s’est réjouie de la réalisation de ce cadre contractuel de concertation.
« Le constat est partagé sur l’insuffisance de l’approvisionnement et le manque d’infrastructures en matière d’eau potable et d’assainissement. A travers ces contrats, chacun s’engage afin de faire avancer son territoire. Il est indispensable que nous y arrivions dans ce délai de 10 ans (durée de mise en œuvre du plan eau dom dans le cadre duquel s’inscrivent ces contrats ) » ajoute Hélène Sirder.
Pour la CTG, rappelle également l’élue, il s’agit d’une étape importante, notamment s’agissant de la gestion des fonds européens et des crédits à mobiliser pour les différentes études et réalisations effectives.
Et pour cette  dernière , il est également  important de souligner la volonté, en partant des grandes orientations nationales, d’aller vers une adaptation en fonction des spécificités de chaque territoire. Un travail mené notamment avec les maires et leurs équipes.
« Vous avez priorisé les actions devant être menées sur vos territoires s’agissant de leur aménagement et en faveur de leur attractivité »
Enfin Hélène Sirder a souligné les nombreux défis sociaux, sanitaires et environnementaux devant être relevés, en citant parmi ces changements climatiques la problématique de la sécheresse.
“Il est important que la confiance s’établisse entre les collectivités et les populations sur le sujet de l’eau potable ”  a-t-elle ajouté avant d’indiquer que les contrats de progrès devraient aussi permettre de prévenir les crises et le recours aux solutions d’urgence.
Au terme des différentes allocutions, les maires des communes de Maripasoula, d’Apatou, de Grand-Santi, de Papaïchton, de Camopi, de  Ouanary, de Saul, de Régina, de St-Georges et Mana et l’ensemble des entités concernées, parmi lesquelles la CTG, ont signé les contrats de progrès.

Il s’agit désormais en quatre ans(durée des contrats), d’aller vers un renforcement des capacités techniques, financières et organisationnelles des services publics d’eau et d’assainissement, notamment pour aller vers des conditions favorables au transfert de la compétence eau potable et assainissement au communautés de communes avant 2026, prévu par la loi NOTRE.