Visites des Collèges de Saint Laurent du Maroni par le Président de la CTG

Le Président de la CTG Rodolphe Alexandre a souhaité aller à la rencontre des personnels des collèges de la plus grande commune de l’Ouest Guyanais. Il était accompagné par une importante délégation d’élus, le Député conseiller territorial Lénaick Adam, les Vice-Présidentes Catherine Léo et Diana José-Pansa, les conseillers territoriaux Jean Olivier Maignien et Laurietta Desmangles.

Prévue sur 2 jours, cette visite, ce lundi 23 avril 2018, avait pour but d’établir un point d’étape sur les avancées des projets de la CTG avec les principaux des établissements. Dans l’anticipation des questions et afin d’étudier les besoins complémentaires qui seraient soulevés, le Président Rodolphe Alexandre a mobilisé les directions des services intervenant sur cette compétence, menées par son directeur général Hervé Tonnaire.

Sa venue, a-t-il rappelé, est motivée par la création d’un climat d’apaisement. Il ne remet pas en question la légitimité des demandes. Mais aujourd’hui, la CTG est opérationnelle. Certes, elle a connu des débuts difficiles mais une PPI ambitieuse a été lancée, la plus importante de France. Dans l’Ouest, le futur collège est lancé sur proposition d’un cabinet d’architectes qui a été retenue à l’unanimité au terme d’un concours. Quant au projet de lycée, s’il accuse un retard et une perte de 3 millions d’euros, ce cadre est aujourd’hui dépassé avec un terrain acté qui permettra la réalisation de la structure dans le respect des processus de marchés publics.

5 établissements ont fait l’objet du premier jour de ce déplacement :
• collège Paul JEAN LOUIS
• collège Albert LONDRES
• collège Arsène BOUYER
• collège Léodate VOLMAR
• collège Eugénie TELL EBOUE

Chacune de ses étapes a été l’opportunité de remontée de besoins.

Pour le Collège Paul JEAN LOUIS, le principal a notamment demandé que soit remplacé le grillage entourant le plateau sportif afin de le sanctuariser dans un secteur où la population s’est densifiée. En effet, son usage excessif et non contrôlé commence aujourd’hui à provoquer une dégradation des lieux.

Concernant le collège Albert LONDRES, il s’agit du 2ème établissement de la commune, comptant plus de 20 ans d’existence. Ainsi, avec un bâti vieillissant, ce collège en REP + accueille 800 effectifs au lieu des 500 élèves prévus par le dispositif. Il a donc été question notamment d’étudier la possibilité de construire un étage supplémentaire dont les classes viendraient désengorger celles actuelles.

Lors de la visite du collège Arsène BOUYER, une des interrogations portait sur les délais de finition des murs de l’enceinte du parking de l’établissement. Une échéance a été fournie par le pôle concerné.

Sujet similaire ou presque au collège Léodate VOLMAR où les enseignants ont souhaité une meilleure sécurisation des abords de l’établissement.

Au collège Eugénie TELL EBOUE, relevant du patrimoine historique, la configuration actuelle de l’établissement le rend particulière inadapté à la tenue de classes aux heures les plus chaudes de la journée. Une étude en vue de l’amélioration du bâti a donc été demandée à la CTG afin que des solutions soient appréhendées.

D’autres points évoqués au cours de ces rencontres ont été particulièrement récurrents : la restauration, le respect des normes et l’avenir des ressources humaines affectés actuellement aux collèges avec la suppression des contrats aidés.

Si ces réunions étaient initialement destinées aux principaux des collèges, des représentants du corps enseignants, des parents et des élèves ont demandé à se joindre aux échanges. Le Président Rodolphe Alexandre a tenu à être l’écoute de chacune des revendications portées. Il a invité ses techniciens à prendre la parole tour à tour, pour répondre aux interrogations du public venu à leur rencontre.

La tenue des réunions a été fortement appréciés par les interlocuteurs. Le Président Rodolphe Alexandre a affirmé que ces rencontres seraient renouvelées dans 3 mois afin d’assurer le suivi des opérations menées par les acteurs.