Rodolphe Alexandre rencontre le pôle éducation du collectif “Pou La Gwiyann Dékolé”

Dans la perspective d’une saisine du Ministère de l’Education nationale pour la mise en œuvre des revendications relatives à l’éducation et à l’enseignement supérieur qui se sont exprimées au cours du mouvement des mois de mars et avril derniers, le Président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre, recevait, ce mardi 4 juillet 2017, en présence de son Vice-président délégué à l’éducation, à l’apprentissage et à la formation professionnelle, Claude Plénet, les membres du pôle éducation du collectif “Pou Lagwiyann Dékolé”. L’objectif de cette rencontre était de convenir de  la meilleure stratégie à adopter dans le cadre des négociations qui s’ouvriront avec le Gouvernement pour la mise en place de solutions opérantes aux problématiques prégnantes soulevées durant le mouvement, s’agissant notamment de celle de l’éducation et de l’avenir de la jeunesse guyanaise.

 

Le collectif a donc fait remonter ses revendications, portant plus particulièrement sur la scolarisation de tous les enfants de Guyane, sur la nécessaire construction de nouveaux établissements, et sur l’adaptation des programmes dans toutes les disciplines.

Il a insisté sur la nécessité de mettre en place davantage de formations en lien avec le développement et les besoins du territoire : agro-alimentaire, industrie …

Le Président de la CTG a également été alerté sur le fait que plusieurs centaines d’élèves de 3è se retrouvent sans affectation pour l’année scolaire prochaine.

Rodolphe Alexandre a profité de l’occasion pour rappeler que la CTG s’est engagée à investir 392 millions d’euros dans la construction d’établissements neufs, mais également dans des extensions de bâtiments déjà existants, et des réhabilitations.

En effet, ce sont 5 nouveaux lycées qui sortiront de terre, à Matoury, à Macouria, à Maripasoula, à Saint-Laurent du Maroni et à Saint-Georges de l’Oyapock.

Quatre nouveaux collèges seront également construits, à Cayenne, Macouria, Saint-Laurent et Saint-Georges. 15 millions d’euros supplémentaires seront investis dans des travaux de grosses réparations.

Le Président de la CTG a également fait part au collectif de son souhait de développer de nouvelles filières de formation, notamment concernant la biodiversité, le bois ou encore la bio-mécanique.

Enfin, il n’a pas manqué de souligner la nécessité de lancer des procédures d’urgence pour la Guyane, procédures qui permettraient de réduire les délais de consultation et de répondre ainsi plus vite aux besoins du territoire.