SANTE : La situation de l’IFSI et des PMI revue avec le conseil de surveillance du CHAR à la CTG

Ce vendredi 6 avril 2018, le Président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Rodolphe ALEXANDRE, recevait la Présidente du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier Andrée Rosemon, Mylène MAZIA, accompagnée de la Directrice de l’établissement, Agnès DROUHIN, du Secrétaire général, Patrice BEAUVAIS, et de Cinthya PIEJOS, représentante du personnel membre du Conseil de Surveillance du CHAR. Étaient également présents la 5e Vice-présidente de la CTG déléguée à l’action sanitaire et médico-sociale, Catherine LEO, ainsi que le 4e Vice-président délégué au sport et au cadre de vie, Jean-Claude LABRADOR.

 

Dans le cadre de la fonction qu’elle occupe désormais depuis le 28 septembre 2017, Mme MAZIA a souhaité rencontrer le Président de la CTG afin de lui faire part d’un certain nombre de problématiques qui, selon elle, mettent en péril les questions de santé et l’avenir des prises en charge au sein du CHAR.

Les thématiques qu’elle a souhaité aborder sont :
– La situation de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers et une demande d’augmentation de la dotation de fonctionnement versée par la CTG. Rappelons que CHAR étant l’établissement gestionnaire de L’IFSI. La 5ème Vice-Présidente confirme que l’état des lieux fait est alarmant (locaux vétustes, exigus…pas de directeur, des formateurs en quantité insuffisante, manque matériel pédagogique et de pratique…). Ce constat ayant déclenché l’audit financier et organisationnel de L’IFSI qui est toujours en cours de réalisation. Les résultats de ce dernier, attendus par l’exécutif territorial (financeur) permettront d’éclairer toute décision. Un plan d’urgence a été mis en place par la CTG, l’an dernier, pour l’installation de bungalows. La dotation annuelle versée au CHAR par la CTG est actuellement de 1,625 millions d’euros.

Les perspectives d’avenir de la formation en soins infirmiers en Guyane et la délocalisation de L’IFSI actuel sont des mesures prioritaires à inscrire dans le nouveau schéma territorial des formations sanitaires et sociales en cours d’élaboration.
– Application de la convention cadre de prise en charge des activités de PMI dans les Centres Délocalisés de Prévention et de Soins : Le CHAR souhaite se faire confier la gestion des PMI de l’Oyapock et du Maroni afin de proposer un guichet unique aux des usagers. – Catherine LEO rappelle que cette convention signée en urgence en octobre 2015, juste avant la mise en place de la CTG, entre l’Ex-Conseil Général et le CHAR ne répond pas aux orientations territoriales de la CTG même si elle reste convaincue qu’une collaboration entre les 2 grands acteurs est indéniable pour le parcours de soins de l’usager.
– Une représentation plus soutenue de la CTG au conseil de surveillance du CHAR est demandée.
– L’immobilier des Centres Délocalisés de Prévention et de Soins (CDPS) : informations sur les projets de reconstruction des centres de PMI et des CDPS et les possibilités de reconstruction communes (Apatou, Camopi par exemple).
– La maison hospitalière (« hospitel ») soutenue par la CTG via les assises.
– Dégrèvement de l’octroi de mer sur les médicaments : La CTG est actuellement en pleine négociation sur les questions de fiscalité. Un séminaire sur le sujet, auquel seront donc conviés les membres du CHAR, sera prochainement organisé.

La réunion se termine sur des informations diverses telles que les travaux de mise en place du Centre Territorial de Promotion de la Santé (CTPS), le positionnement du CHAR quant à la mise en place du Groupement Hospitalier de Territoire.