Droit de réponse de la CTG à l’article « 4 question à » Martine NIVOIX du France Guyane en date du 8 janvier 2019

Dans l’article paru dans le France-Guyane du 08 janvier 2018, il est rapporté des propos qui auraient été tenus par Madame Martine NIVOIX, Secrétaire Générale du SGEN-CDTG. En page 6 du France-Guyane (FG) paragraphe « 4 QUESTIONS A ». Mis en cause sur l’orientation des jeunes guyanais, la Collectivité territoriale de Guyane (CTG) souhaiterait apporter quelques précisions.

 

Ainsi selon l’entretien publié de Madame NIVOIX, qui ne serait « pas sure qu’ils aient bien compris…on est en retard sur tout ce qui est prévention du décrochage, orientation, etc. », la CTG serait responsable de la situation de décrochage constatée dans le système de formation initiale.

Il est nécessaire de rappeler :

 

* que la formation initiale relève des compétences de l’Education Nationale. Force est de constater que – eu égard au fort niveau de décrochage scolaire et malgré tous les efforts de la communauté éducative – nombre de nos jeunes ne trouvent pas les réponses attendues pour se maintenir au sein de leurs établissements,

 

* que, fort de ces constats, et dans l’optique de garantir des moyens pour une éducation dans les meilleures conditions, la CTG a considérablement augmenté :

 

  • les dotations, tant en fonctionnement qu’en équipement allouées aux collèges et aux lycées,
  • les financements pour améliorer les conditions de transport, d’hébergement et de restauration des élèves.

 

S’agissant spécifiquement du Service public de l’orientation auquel il est fait référence, la CTG rappelle que celui-ci était dédié jusqu’au 31 décembre 2018 au public non scolaire. La CTG assume pleinement sa compétence via les voies et moyens adoptés souverainement par l’Assemblée de Guyane. Il est donc incorrect de prétendre qu’il y a « un gros problème sur l’organisation du service public de l’orientation ».

 

A compter du 1er janvier 2019, la CTG devient compétente pour l’information sur l’orientation des collégiens, des lycéens et des étudiants, sur les formations, les métiers et les évolutions de l’emploi (cf. article 18 de la loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel).

 

Afin d’assumer cette nouvelle compétence, la CTG devrait bénéficier du transfert des Délégations régionales de l’Onisep. Non effectif à ce jour. Ainsi, nous constatons à regret qu’un seul décret d’application est paru le 4 janvier 2019 (cf. décret n°2019-10 relatif aux modalités de compensation financière du transfert de compétences des DRONISEP […]). Les textes d’application n’ayant pas tous été publiés, l’application des nouvelles dispositions législatives se voit d’autant plus retardée.

 

Toutefois, soucieuse du bien-être des jeunes et de leur avenir, la CTG s’assure, en collaboration avec les services du Rectorat et de la Délégation régionale de l’ONISEP, que l’information – légitimement attendue tant par les élèves que par leurs parents – leur soit communiquée.

 

Dès lors, la CTG réfute les propos rapportés et s’insurge contre ces postures qui ne font qu’opposer les acteurs de l’Education en Guyane, alors même que la CTG n’a de cesse d’apporter les réponses adaptées aux problématiques constatées.