Le Directeur de la SACEM prône les pratiques musicales à l’école

Dans le cadre d’une tournée aux Antilles-Guyane, le Directeur général de la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique), Jean-Noël Tronc, accompagné d’une délégation, a rendu visite aux politiques, institutionnels et au monde économique et culturel de la musique. Hier matin, il a longuement échangé avec la 11ème vice-présidente de la CTG (Collectivité territoriale de la Guyane), Rolande Chalco-Lefay, déléguée à la Culture, au Patrimoine et aux Identités, sur les enjeux juridiques, économiques et culturels liés au secteur musical à l’hôtel territorial, place Léopold Héder à Cayenne.

Durant plus d’une heure, il a abordé les grandes lignes de son plan d’action et de modernisation du secteur musical ainsi que sa nouvelle gamme de services. Lors des discussions, le Directeur national a défendu l’idée d’un Plan musique axé sur la professionnalisation et le développement des moyens, notamment, un studio d’enregistrement avec un véritable ingénieur son afin de faciliter la production artistique et musicale, notamment auprès des jeunes. Il s’est montré favorable à l’installation d’une antenne du Bureau export de la musique qui pourrait rayonner sur toute l’Amérique latine.

Depuis le début de l’année 2016, la SACEM a marqué sa présence en dotant le pays d’une antenne afin de se mettre au service de tous, et collecter les droits d’auteur auprès d’une centaine de  sociétaires guyanais : auteurs, compositeurs, éditeurs de musiques, —acteurs de la création culturelle et de la vie économique, parmi lesquels, des commerçants, des organisateurs d’évènements culturels, …).

Au final, les deux protagonistes se sont mis d’accord sur un certain nombre de sujets, notamment, l’orientation des actions à entreprendre, tel qu’un Festival international ici à l’image de ce qu’on peut voir à Sainte-Lucie. Jean-Noël Tronc préconise également un Plan musique « une école = un orchestre », dédié à l’apport structurant des pratiques musicales dans toutes les écoles. Ce dispositif devrait pouvoir mobiliser des professeurs et spécialistes de conservatoires et d’écoles de musique dans le but de développer les pratiques orchestrales d’une part, et d’autre part, d’améliorer la réussite scolaire et  de lutter contre la délinquance et l’échec scolaire.