Adoption du budget primitif de la Collectivité Territoriale de Guyane, s’élevant à 560 990 989,62 euros

L’Assemblée de Guyane a adopté ce mercredi 20 mars, 2019 le budget primitif de la Collectivité Territoriale de Guyane s’élevant à 560 990 989,62 euros, qui se décompose en termes de mouvements réels en une section de fonctionnement de 379 286 041,80 euros et une section d’investissement de 97 647 634,68 euros.

Ce budget équilibré qui présente une capacité d’autofinancement de 25 M€
mobilisée sur l’investissement permet à la collectivité d’afficher un effort particulier sur plusieurs de ses compétences majeures parmi lesquelles le soutien aux publics les plus fragiles , l’appui au développement économique ou encore la sécurité du quotidien à travers un soutien affirmé aux pompiers via le versement de dotations versées et la réalisation de plusieurs opérations de construction et de rénovation de casernements.

Et comment, en évoquant ce dernier champ d’action, ne pas rappeler la situation préoccupante et dégradée dans laquelle se trouvait ce service public, pourtant crucial au début de la mandature ? Constat qui a amené la collectivité à réaliser l’effort considérable – conforté encore cette année – que représente l’augmentation de la dotation de fonctionnement de près de 40% sur 3 ans, soit un budget 2019 de 14 343 446,64 millions d’euros, et à se porter garante d’emprunts destinés à moderniser le
parc de véhicules.

Autre champ d’action de la collectivité renforcé : les publics en situation de
vulnérabilité. Ainsi, à l’issue des conclusions d’un audit réalisé sur les missions de protection de l’enfance, le budget alloué à l’Aide Sociale à l’Enfance est augmenté de plus de 3 millions d’euros par rapport au budget primitif 2018.  Un engagement  financier qui entend accompagner la nouvelle feuille de route établie dans le but de pouvoir améliorer le fonctionnement de ce service crucial.

Sur le champ de l’insertion, la CTG, devra, dans le cadre de la recentralisation du RSA, redéfinir son action, de manière conjointe avec ses partenaires, CAF, Mission Locale, Pôle Emploi et État ; ces mêmes partenaires avec lesquels elle devra faire face à l’enjeu de l’évolution de la réforme de l’apprentissage, et mettre en œuvre de manière territorialisée le Pacte ultramarin d’Investissement dans les Compétences (PIC), dispositif devant mobiliser sur 5 ans 67 millions de crédits du Grand Plan d’Investissement adopté lors de la séance plénière de ce jour.

L’appui à l’économie fait aussi partie des grandes priorités de l’action territoriale. Si la commande publique ne constitue pas la panacée en termes de structuration et de développement de l’économie locale, elle s’inscrit cependant dans une logique de projection durable offerte aux entreprises locales, avec la Programmation Pluriannuelle d’Investissements (PPI) qui comprend notamment la construction, la réhabilitation et l’extension de collèges et de lycées mais également d’autres opérations telles que la construction des casernes de Sapeurs-Pompiers, de PMI, ou de bâtiments administratifs.

Un soutien à l’économie qui passe également par la maîtrise de la fiscalité ou encore par la mise en place opérationnelle dans le cadre de la convention CTG/Total, d’un outil de capital –investissement, « Alise », dont l’objectif sera d’accompagner les entreprises locales en quête de financement et de garanties d’emprunts.